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Aujourd’hui nous célébrons pour la 1977ème fois la fête chrétienne la plus importante entre toutes, entachée par des révélations sur des crimes odieux commis par les propres serviteurs de Dieu qui ont prêté serment de respecter sa loi et d’être le trait d’union entre lui et les hommes.

Et l’Eglise se tait.

Nous accueillons dans nos cœurs la Bonne Nouvelle d’une résurrection, consolidons notre Foi et entendons qu’ici et là quelques fieffés scélérats, protégés par le secret de la confession et absouts par ceux qui en ont le divin pouvoir, sévissent impunément des années durant sur des enfants confiants par des actes criminels.

Et l’Eglise se tait.

Pourtant, l’Eglise sait parler, quand elle le veut.

Pêle-mêle : contre le port du préservatif, l’avortement, la féminisation de l’Eglise ou le mariage des prêtres, entre autres choses.


Je suis chrétienne mais je ne suis pas catholique.

Mon chef spirituel n’est pas le Pape mais le Seigneur Jésus lui-même. Je n’ai, de ma propre foi, aucun compte à rendre au Leader Suprême de l’Eglise élu par ses paires, mais j’attends de celui qui représente Dieu sur terre, garant de la Parole qui nous a été confiée, des actions et des mots en parfaites adéquations avec ce que Christ nous a enseigné, en respectant le contexte, non pas initial mais celui actuel, vers lequel l’humanité d’aujourd’hui a évolué.

J’étudie la Théologie. J’ai lu la Bible, en entier. J’ai appris des textes sacrés qu’il fallait prudemment les réfléchir, les penser, les peser avant de les interpréter. Jésus lui-même est revenu plusieurs fois sur certaines de ses déclarations afin d’adapter son message en fonction de ses interlocuteurs et surtout des mœurs et langages de ses auditeurs. Il a parfois aussi corrigé des erreurs de formulations qu’il avait commises et qu’il s’octroyait lui-même, s’est plié à l’époque dans laquelle il vivait et qui n’était pas prête, de son propre aveux, à entendre ce qu’il avait à dire et qui devait évoluer au fil du temps comme la Bonne Parole qu’il prêchait.

L’Eglise a changé d’opinions, de directives, siècles après siècles, suivant les rois qui la gouvernaient, suivant les contextes politiques qu’elle rencontraient, selon les mœurs et les envies de ceux qui étaient au pouvoir, c’est dire qu’aujourd’hui, aussi, elle peut changer. Elle doit changer.

Je pense que désormais l’Eglise a besoin des femmes, rejetées dés le début des balbutiements chrétiens par les fondateurs d’une théologie extrémiste tel Saint-Paul dont j’ai écrit la vie, et qui, plus pour des raisons personnelles que de l’avis du Seigneur, ont évincé les femmes des postes décisionnaires à une époque où celles-ci n’avaient pas le droit au pouvoir, à la réflexion, ni même à la parole.

Puisque, selon la Bible, Dieu a créé l’homme et la femme, ensemble, dans le but de préserver un équilibre harmonieux nécessaire à la survie de l’espèce humaine, rendons-lui grâce en donnant à la femme la place qui lui est due et qui maintiendra l’Eglise dans une binarité bénéfique pour tous.

Je pense qu’il n’est pas incompatible pour un prêtre d’être marié, comme Saint-Pierre sur lequel Christ a bâti son Eglise et qui a parcouru le monde, accompagné de son épouse, pour prêcher la Bonne Parole d’un homme qu’il avait connu de son vivant.

Je pense que la chasteté, inventée au 5ème siècle, est une hérésie, un leurre absurde qui peut devenir assassin, et qu’elle n’a jamais été imposée par Dieu, à qui que ce soit, le but premier de l’homme étant, selon la Genèse, de régner sur la terre et de se multiplier.

Je pense que les prêtres pédophiles sont des êtres déviants qui ne méritent pas la clémence qu’on pourrait leur accorder compte tenu des bons services qu’ils offrent à l’Eglise, et qu’ils doivent être condamnés par la justice des hommes avant, pendant ou après, de l’être par celle de Dieu. La gravité des faits étant amplifiée par l’abus de confiance et le mauvais exemple qu’ils donnent et qui nuisent à la crédibilité de la Bonté érigée en dogme fondateur de la chrétienté.

Je pense qu’un représentant de la foi divine parmi les hommes, le Pape avant tout autre, n’a pas le droit de se taire lorsque le mal est commis et qu’il le sait. Qu’il a le devoir de clamer que l’injustice, la violence ou la barbarie, n’est pas permise, surtout lorsqu’elle vient de ceux que l’on montre en référence comme garants du respect de la volonté de Dieu.

L’Eglise doit-elle changer ? Oui.

L’Eglise peut-elle changer ? Oui.

L’Eglise veut-elle changer ? Non.

Parce que son chef suprême, celui qui a ce pouvoir-là, ne le souhaite pas, ne regarde pas le monde actuel, n’entend pas les brebis perdues qui sont de plus en plus nombreuses et qui crient, et surtout ne parle pas alors que c’est bien là son unique devoir : transmettre la Parole de Dieu via celle du Christ via celle du Pape, à son Eglise.

A cause de lui, aujourd’hui, l’Eglise se tait.

Je crois que Nostradamus, tout illuminé qu’il était, avait raison lorsqu’il affirmait dans l’une de ses « prophéties », que l’on peut interpréter comme l'on veut (comme je veux) puisqu’il nous l’a livré ainsi: que le Pape, ce Pape-là, l’actuel Pape Benoît 16, sera le dernier Pape que la terre portera. Je sais pourquoi.

 

 

 

 

  eglise

 

 

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